Mort aux vaches, la critique

Mort aux vaches, Aurélien Ducoudray, François Ravard, FuturopolisAvec Mort aux vaches, François Ravard et Aurélien Ducoudray signent un polar décapant tout en rendant hommage à Michel Audiard et Georges Lautner.

1996. Un quatuor de truands cambriolent l’agence du Crédit Agricole de Clermont l’Abbaye. Parvenant à échapper à la Police, les voyous se mettent au vert en attendant que les choses se tassent, et d’être oubliés. Mais c’était sans prévoir la crise de la vache folle. La contamination de l’épizootie est à son plus haut pic, et les gendarmes sont très nombreux à battre la campagne. Coincés dans leur planque, ils vont devoir se supporter les uns les autres. Pour le meilleur et pour le pire…

Après un braquage, quatre truands décident de se mettre au vert à la campagne… mais cette retraite ne sera finalement pas aussi reposante que prévue… Retour aux origines familiales, crise de couple, crise de la vache folle s’ajoutent aux trahisons et rebondissements inattendus qui animent cet album très réussi… L’originalité d’Aurelien Ducoudray tient d’ailleurs au fait de ne pas s’être attarder sur le braquage mais sur la mise au vert de ces personnages hauts en couleurs et leurs relations… Le scénario d’Aurelien Ducoudray est parfaitement maîtrisé, de bout en bout, avec un final original. L’auteur crée une ambiance sombre tout en y apportant une bonne dose d’humour. Le lecteur est immanquablement captivé par cette aventure aux personnages attachants et aux dialogues ciselés et percutants.

Mort aux vaches, Aurélien Ducoudray, François Ravard, Futuropolis
Mort aux vaches, Aurélien Ducoudray, François Ravard, Futuropolis
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Aux dessins, Francis Ravard fait des merveilles. Il signe des vraies tronches de gangsters, de vraies gueules, parfois proches de la caricature, auxquelles le lecteur s’attache rapidement. La mise en scène et le découpage, efficace et très dynamique, accompagnent idéalement le récit d’Aurelien Ducoudray.

Mort aux vaches est un album décapant et captivant. Les auteurs n’ont pu éviter certains clichés et pourtant on ne peut être qu’emballer par cet album. Sans conteste un coup de cœur de la rentrée.

 

Mort aux vaches
112 pages
Aurelien Ducoudray – François Ravard
Futuropolis
Parution : 15 septembre 2016

1 réaction sur “ Mort aux vaches, la critique ”

  1. Ping Didier, la 5e roue du tracteur, la critique | une Case en plus

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