Canardo est de retour dans La mort aux yeux verts, 24ème aventure du célèbre détective.
Canardo se lance à la poursuite de l’assassin de son vieil ami Garenni, et ce n’est pas vraiment pour le remettre aux mains de la justice !
Benoît Sokal s’éloigne un peu de l’actualité et propose un scénario qui implique plus personnellement Canardo. Son vieil ami Garenni, qui avait sans doute une intelligence qui n’appartenait qu’à lui, a été assassiné et le détective décide, sous l’impulsion d’Angela Garenni, fille de l’inspecteur, de rechercher son meurtrier pour le venger. Le point de départ de ce récit est une bonne idée et les premières pages de La mort aux yeux verts sont plutôt réussies. Le lecteur est embarqué dans cette histoire de vengeance plus compliquée qu’il n’y paraît. Malheureusement, le lecteur est rapidement perdu dans les méandres de l’enquête. A cela s’ajoute en récit croisé la lutte de pouvoir entre la présidente du Belgambourg et le syndicaliste Boulenchon qui alourdit et complique le récit…
Désormais à la tête graphique de la série, Pascal Régnauld remplit parfaitement son rôle. Ses dessins sombres aux traits humoristiques sont efficaces et très réussis.
Si l’idée de cette 24ème aventure de Canardo est intéressante, La mort aux yeux verts déçoit quelque peu par son manque de décalage et un côté moins politiquement incorrect auxquels les auteurs nous avaient habitués..
Canardo #24
La mort aux yeux verts
48 pages
Benoit Sokal – Pascal Régnauld
Casterman
Parution : 14 septembre 2016