Gung Ho #3, la critique

Gung Ho, Sexy Beast, PaquetDeux ans après le tome 2, les éditions Paquet publient le troisième tome de Gung Ho. Sexy Beast poursuit le récit si tendu et prenant de la survie d’une colonie menacée par les Rippers.

Les enfants obtiennent officiellement le droit de porter des armes et sont donc autorisés à quitter Fort Apache sans adultes. Mais une attaque des Rippers va remettre cette décision en cause. Kingsten informe le conseil sur la situation suite aux marchandises volées dans le train. La colonie est à court de fournitures, d’armes lourdes et de munitions. Il est décidé de rationner encore plus, surtout les munitions et la nourriture. Elle ordonne la mise en place d’une équipe pour s’occuper de retrouver la livraison volée dans la zone de danger. Elle demande également à Bagster de faire pression de nouveau sur la ville pour recevoir de l’aide. Elle estime qu’une vague blanche est à venir, une grande attaque des Rippers. La situation est plus tendue que jamais, car à la menace que représentent les rippers, s’ajoute une vie de plus en plus difficile pour la colonie.

On attendait avec une certaine impatience (2 ans) le nouvel album de Gung Ho. Et cette impatience est largement récompensée. Benjamin Von Eckartsberg livre un album séduisant et captivant de bout en bout. Le temps de l’insouciance est désormais révolu et les jeunes de Fort Apache sont confrontés à la réalité et doivent prendre leurs responsabilités tant la menace des rippers est de plus en plus importante et la vie à l’intérieur de la colonie est de plus en plus difficile. Dans ce contexte extrêmement tendu, Archer se fait expulser de Fort Apache, ne pouvant prouver l’agression d’une jeune fille par un des piliers de la colonie, Bagster. Marqué de la croix de l’infamie, Archer est livré à lui-même et doit survivre seul au milieu des Rippers.
Le scénario de Benjamin Von Eckartsberg navigue habilement entre cette menace extérieure pesante, dont le lecteur ne connaît pas encore toute l’ampleur, et les interrogations et méfiances des adolescents qui sont de plus en plus enclins à prendre leurs destins en mains. D’autant que les relations en adolescents et les adultes sont de plus en plus tendues. Dans la lignée des 2 précédents tomes, le lecteur est emporté par ce récit, mélangent efficacement rebondissements, actions et psychologie des personnages.

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Graphiquement, force est de constater que le lecteur n’est plus surpris par le style de Thomas Von Kummant. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas en admiration devant son travail, bien au contraire. Son dessin reste incroyable depuis le premier tome de la série où chaque case est réellement incroyable. Le découpage, efficace et rythmé, et les plans variés immergent le lecteur au cœur de Fort Apache et laissent ressentir la tension et la menace qui règne au sein de la colonie.

Benjamin Von Eckartsberg et Thomas Von Kummant n’en finissent pas de surprendre le lecteur avec Gung Ho, leur série post apocalyptique qui voit les habitants d’un camp fortifié lutter contre la menace de Rippers. Ce troisième tome (sur 5) est un excellent cru et le cliffhanger de fin d’album augure une suite tout aussi passionnante en dehors du Fort.

 

Gung Ho #3
Sexy Beast
80 pages
Benjamin Von Eckartsberg – Thomas Von Kummant
Editions Paquet
Parution : 21 juin 2017

1 réaction sur “ Gung Ho #3, la critique ”

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