Il faut flinguer Ramirez #1, la critique

Il faut flinguer Ramirez #1, Nicolas Pétrimaux, GlénatPour marquer son entrée au catalogue Glénat, Nicolas Petrimaux livre Il faut flinguer Ramirez, un hommage réjouissant aux thrillers d’action des années 1980.

Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d’électroménager et l’un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Sa vie bascule le jour où deux membres d’un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l’homme qui a trahi leur organisation par le passé : Ramirez, le pire assassin que le Mexique ait jamais connu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, sous le chapeau du nettoyeur légendaire se cacherait désormais… un expert en aspirateurs hors-pair. Et maintenant que les hommes du cartel l’ont démasqué, ils feront tout, absolument tout… pour flinguer ce fumier !

Pour son premier album, Nicolas Pétrimaux frappe très fort. Il faut flinguer Ramirez est un album absolument génial avec comme point de départ une idée originale et complétement déjantée : et si derrière la légende du pire assassin mexicain… se cachait le meilleur expert en aspirateurs de tous les temps ? Toutes les pièces (de l’aspirateur) sont réunies, des bolides aux explosions en passant par les jolies pépettes, de l’action et beaucoup d’humour et de dérision, pour capter et embarquer le lecteur dans une aventure loufoque menée à 100 à l’heure. Le scénario, extrêmement bien ficelé et bien construit, s’inspire librement du travail de Tarantino pour son ton barré et décalé et rend hommage au cinéma américain des années 80. Les fausses publicités insérées entre les chapitres et la manière dont l’aspirateur est présenté à la presse comme une révolution technologique, façon Steve Jobs et les produits Apple, sont terriblement efficaces et symboliques de cette dérision omniprésente tout au long de ce premier tome. Il faut flinguer Ramirez est un polar bourré d’actions et de rebondissements avec un humour décapant et des dialogues savoureux.

Il faut flinguer Ramirez #1, Nicolas Pétrimaux, Glénat
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Graphiquement, Il faut flinguer Ramirez est aussi une bombe. Dans un style semi réaliste, Nicolas Pétrimaux propose une immersion très réussie dans cette Amérique des années 80. Tant les décors que les personnages sont détaillés et très plaisants. Mais ce qui frappe surtout, c’est le découpage moderne et cinématographique que propose le dessinateur, qui a fait ses armes dans l’univers du jeu vidéo, mixant les cases de tailles et de formes très différentes. Graphiquement, c’est aussi un régal pour les yeux ! 

Il faut flinguer Ramirez est indéniablement un album coup de cœur ! N’ayons pas peur des mots, Nicolas Pétrimaux signe un petit chef d’œuvre où tout est réussi, du scénario aux dessins en passant par la mise en scène, les références, les dialogues et l’humour. Vivement la suite des aventures de notre expert en aspirateur…

 

Il faut flinguer Ramirez #1
144 pages
Nicolas Pétrimaux
Glénat
Parution : 30 mai 2018

2 réactions sur “ Il faut flinguer Ramirez #1, la critique ”

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