Infinity 8 #4, la critique

Infinity 8, Guerilla symbolique, Rue de Sèvres, Trondheim, Kris, TrystamLe voyage spatiotemporel de l’Infinity 8 se poursuit avec Guérilla Symbolique, quatrième étape du voyage mené par Lewis Trondheim, Kris et Martin Trystam.

Cinq ans d’infiltration fichus en l’air d’un seul coup de fil ! Quand le Capitaine de l’Infinity convoque Patty Stardust au risque de griller sa couverture, l’agente est furieuse : sa mission au sein de la Guerilla Symbolique était sur le point d’aboutir ! Mais Patty connaît-elle vraiment ce groupe d’artistes psychédéliques ?
Quand elle comprendra que le happening organisé par leur gourou risque de coûter la vie à une bonne partie des passagers du vaisseau, l’agente va devoir revoir ses priorités !

Le capitaine de l’Infinity 8 a lancé une quatrième vague temporelle pour permettre à un nouvel agent, Patty Stardust, de poursuivre l’enquête sur la nécropole spatiale qui empêche l’Infinity 8 de continuer sa route. Lewis Trondheim, accompagné pour ce quatrième tome par Kris, embarque le lecteur dans une aventure originale et déjantée dans laquelle l’agent Stardust sera également confrontée à un gourou tendance hippie qui promet des happenings hors du commun pour satisfaire fans et mécènes. Ce faisant, les auteurs en profitent s’attaquer à la dictature des réseaux sociaux. Ce nouvel opus tient ses promesses en terme de délires scénaristiques avec la présence de hippies, de drogue et de Rock’n’Roll… mais l’enquête sur la nécropole n’avance malheureusement guère et laisse, sur ce sujet, le lecteur sur sa faim.

Infinity 8, Guerilla symbolique, Rue de Sèvres, Trondheim, Kris, Trystam
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Graphiquement, le résultat est vraiment très réussi, à l’image de la superbe couverture. Et l’agent Stardust remplit les conditions dictées par Lewis Trondheim, à savoir « de jolies nanas dans l’espace en combinaison moulante ». Avec un dessin énergétique et coloré, Martin Trystam plonge le lecteur dans une ambiance « flower power » où hippie, drogue & Rock’n’roll se côtoient allégrement.

Même si on peut regretter que l’enquête sur la nécropole spatiale n’avance pas d’un iota dans ce quatrième opus, Guérilla Symbolique s’avère être un bon album aux allures de space-opera psychédélique.

 

Infinity 8 #4
Guérilla Symbolique
98 pages
Lewis Trondheim – Kris – Martin Trystam
Rue de Sèvres
Parution : 10 mai 2017

2 réactions sur “ Infinity 8 #4, la critique ”

  1. Ping Infinity 8 #5, la critique - Une Case en Plus

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