No War #1, la critique

No war #1, Anthony Pastor, CastermanAnthony Pastor débute une nouvelle série, No War, qui suit un jeune adolescent de 17 ans tiraillé entre son père et sa mère divorcés, au milieu d’une société imaginaire en plein chaos.

Le Vukland est un archipel de l’Atlantique nord – à mi-chemin entre l’Irlande et les États-Unis – dont la colonisation s’est effectuée au dépend du peuple natif, les Kiviks. Leur berceau historique, l’île de Saarok, jouit encore d’une certaine autonomie, menacée par des tensions avec le gouvernement autours du projet de grand barrage. Run est fils de parents divorcés. Sa mère est la chef du parti Kivik, tandis que son père est un chef d’entreprise prospère du secteur énergétique. Alors que le corps sans vie d’un ingénieur du barrage est retrouvé sur Saarok, de violentes manifestations éclatent dans la capitale, en réaction à l’élection du nouveau président populiste. La population occupe la rue, la jeunesse première ligne…

Anthony Pastor signe le premier tome d’un récit d’anticipation captivant et violent dans lequel Run, un jeune adolescent de 17 ans, se trouve tiraillé par sa double culture et va se retrouver embarqué au cœur d’un complot politico-écologiste aux enjeux internationaux qui le dépassent… Le lecteur est très vite happé par ce récit qui rappellera aisément certaines situations politiques réelles. Ce premier tome est extrêmement bien écrit et prenant. Anthony Pastor propose un polar énergique sur fond de calculs politiques où les extrêmes tiennent une part importante. L’auteur y instille, par ailleurs, une part de fantastique, au travers d’étranges pierres, Kafikadik, dont le mystère devrait se dévoiler dès le prochain tome…

No war #1, Anthony Pastor, Casterman
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Le dessin d’Anthony Pastor est en parfait accord avec l’aspect noir de son récit. Son trait est vif, acéré et plein de rage. L’utilisation du noir et blanc et un trait ciselé tant pour les personnages que les décors renforcent le côté oppressant du récit.

Anthony Pastor embarque le lecteur dans un polar, saupoudré d’une dose de fantastique, très rythmé où l’action est omniprésente. L’ultime page, accrocheuse, donne très envie de découvrir la suite…

No War #1
128 pages
Anthony Pastor
Casterman
Parution : 9 janvier 2019

 

2 réactions sur “ No War #1, la critique ”

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