XIII #22, la critique

Retour à GreenfallsDans Retour à Greenfalls, T22 de XIII, Yves Sente et Iouri Jigounov entraînent Jason Mac Lane, alias XIII, à Greenfalls, ville où Jonathan Mac Lane a été assassiné.

Entre les mains de la fondation Mayflower, XIII est contraint, par une certaine Julianne,  à revenir sur son passé. Sous hypnose, il est questionné par les membres de la fondation. Jason Mac Lane serait, en fait, le dernier descendant de la branche des Aventuriers du Mayflower et connaîtrait l’emplacement de certains documents qui rendraient leurs droits aux Puritains ! Et la Fondation, qui veut plus que tout remettre la main sur ces documents, force XIII à accompagner Julianne sur la traces des documents à Greenfalls. Betty, de son côté, traverse les États-Unis pour découvrir les secrets du père adoptif de Jason. Sa quête la mènera, elle aussi, à Greenfalls…

Depuis le T19 de la série, l’identité de XIII est connue. Enfin jusqu’aux prochains rebondissements, bien sûr ! Fort du succès de la série, les Editions Dargaud ont décidé de poursuivre les aventures du célèbre amnésique en confiant les rênes de la série à Yves Sente et Iouri Jigounov. Leur mission est d’aider XIII à retrouver complétement la mémoire.

Si pour le héros, il n’est pas facile de se souvenir de son passé, il n’est pas beaucoup plus facile aux lecteurs de suivre les nouvelles péripéties du héros. Les ficelles commencent à être un peu grosses pour que les lecteurs soient totalement embarqués dans les nouvelles aventures. Et n’est pas Jean Van Hamme qui veut… Il faut être assidu et fin connaisseur de la série, voir même relire les précédents albums, pour se remémorer et se remettre vraiment dans l’histoire. Enfin, les auteurs ont préféré centrer l’histoire sur les souvenirs du héros au détriment de l’action, qui manque cruellement dans cet album.

Retour à Greenfalls

Au dessin, Iouri Jigounov assure et pourtant au départ, je n’étais pas fan. J’ai longtemps cherché à comprendre la raison. Elle est finalement assez simple, si les planches crayonnés sont superbes, elles sont totalement dénaturées par la coloration très vives de Bérengère Marquebreucq. Celle-ci enlève tout le réalisme que peut apporter le dessinateur.

 

 

 

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