Sa majesté des ours #1, la critique

Sa Majesté des ours, de Dobbs, Olivier Vatine et Didier Cassegrain, plonge le lecteur dans une nouvelle saga anthropomorphique audacieuse. Les colonnes de Garuda est le premier tome publié chez Glénat.

Depuis des temps immémoriaux, au royaume de Holmgaard, bêtes et animaux de tous poils vivent éloignés du monde des hommes. Ici, l’actuel souverain, le roi-ours Von Noord, y règne en seigneur éclairé. Mais cet équilibre est sur le point d’être rompu le jour où Ifrit, un jeune humain, est retrouvé échoué sur les côtes, affirmant revenir du royaume des morts. Serait-il l’annonciateur de l’antique prophétie qui prédit la chute du royaume des animaux ? Pour Von Noord, l’heure est grave, d’autant qu’il ignore que, dans son dos, d’autres sombres manigances sont à l’œuvre…

L’arrivée de cette nouvelle saga construite autour de personnages anthropomorphiques risquait fortement de nous faire avoir une overdose… Après Les 5 terres, Tracnar & Faribol, Rages ou encore Robillar, Sa majesté des ours est la cinquième série à paraître, dans un laps de temps très restreint, ayant pour personnages des héros animaliers… sans compter qu’il s’agit encore une fois d’un récit médiéval fantastique. Pourtant, et malgré ce sentiment de déjà-vu, il faut bien avouer que le récit est très bien fait et qu’on se laisse très facilement embarquer par ce nouvel univers, qui semble loin d’avoir dévoiler tous ses secrets. Dans ce premier tome, Dobbs, d’après une idée d’Olivier Vatine, pose tranquillement les bases, présente ses personnages et construit minutieusement sonrécit, qui devrait compter un cycle de 4 albums. Fort de personnages très attachants et de quelques rebondissements, le scénariste signe un premier tome rythmé et dynamique dont l’intrigue regorge de mystères. Bien construit, l’ensemble donne vraiment envie au lecteur de poursuivre la lecture et d’en savoir sur la menace qui plane sur le royaume des animaux.

Dès les premières pages, Didier Cassegrain embarque le lecteur dans son univers fantastique. Ses dessins sont superbes, à la fois précis et expressifs. L’utilisation de couleurs pastels et d’une sorte de voile brumeux participent à instaurer une atmosphère particulière et mystérieuse.

Avec ce premier tome de Sa majesté de ours, Dobbs, Olivier Vatine et Didier Cassegrain démarrent une série alléchante remplie de belles promesses. Le lecteur sent que les auteurs en ont sous le pied et ne demande qu’à être surpris, conquis. Vivement la suite !

Sa majesté des ours #1
Les colonnes de Garuda

56 pages
Dobbs – Olivier Vatine – Didier Cassegrain
Comix Buro
Parution : 30 septembre 2020

1 réaction sur “ Sa majesté des ours #1, la critique ”

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