The End, la critique

The End, Zep, rue de SèvresEntre deux albums de Titeuf, Zep signe avec The End un thriller environnemental publié chez Rue de Sèvres.
Dans le cadre d’un stage, Théodore Atem intègre une équipe de chercheurs basée en Suède qui travaille sur la communication des arbres entre eux et avec nous. Ce groupe de travail dirigé par le professeur Frawley et son assistante Moon, tente de démontrer que les arbres détiennent les secrets de la Terre à travers leur ADN, leur codex. C’est en recoupant ces génomes avec la mort mystérieuse de promeneurs en forêt espagnole, le comportement inhabituel des animaux sauvages et la présence de champignons toxiques que le professeur comprendra, hélas trop tard, que ces événements sonnent l’alerte d’un drame planétaire ?
 
Alors que son fils lui raconte que des chercheurs étudient la mort inexpliquée d’un troupeau de koudous de Transvaal, espèces d’antilopes,  après avoir mangé des feuilles d’acacias empoisonnées, Zep imagine The End, ce récit d’anticipation dans lequel les arbres possèdent une intelligence leur permettant de réguler la population, i.e. de supprimer certains êtres vivants. Zep frappe indéniablement un grand coup en livrant un thriller environnemental percutant, limite angoissant. On ressent tout au long des 88 pages de ce récit une tension qui ne cesse de s’accroître et saisit le lecteur… jusqu’à le bouleverser par tant de réalisme. Zep pousse à la réflexion en remettant en cause notre façon de nous comporter et d’agir à l’encontre de la nature, qui existait avant l’Homme et sera encore présente après nous. On ne peut rester insensible devant ce récit de science-fiction aux aspects si réels, et très convaincants.


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Graphiquement, Zep adopte un style très réaliste avec des paysages et décors absolument magnifiques. L’ensemble est porté par une mise en couleur, en bichromie variant selon les cases, qui appuie cette ambiance angoissante et tendue.
 
Avec The end, Zep nous prouve une nouvelle fois que c’est un grand auteur de BD. Tant son récit, très inventif, que son dessin, très réaliste, provoquent et interpellent le lecteur qui sort de cette lecture forcément un peu chamboulé. Bref, indispensable !


The End
88 pages
Zep
Rue de Sèvres
Parution : 25 avril 2018

1 réaction sur “ The End, la critique ”

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