Un peu de tarte aux épinards #2, la critique

Avec Les épinards sont éternels, Philippe Pelaez et Javier Casado signent le deuxième tome de Un peu de tarte aux épinards aux éditions Casterman

Après avoir mis hors d’état de nuire une bande de trafiquants de drogue, Marie-Madeleine Madac-Miremont se voit recrutée par les services de renseignement français pour une opération délicate à Londres. Sans savoir parler un mot d’anglais, la fougueuse Française doit s’infiltrer dans un restaurant géorgien afin de surveiller un gang particulièrement dangereux. Elle sera aidée dans sa mission par un chauffeur de taxi belge azimuté et fan de Death Metal, et rejointe par sa fille Sarah qui devient l’objet d’un odieux chantage…

Alors que le premier tome, Bons baisers de Machy, nous avait sincèrement emballer, on était très curieux de voir ce que Philippe Pelaez aller bien pouvoir réserver à Marie-Madeleine Madac-Miremont dans un deuxième tome. Facile. Des tartes aromatisées aux herbes, du rugby et des gangsters déterminés… Dans un récit tout aussi efficace et déjanté que le premier, le scénariste envoie sa néo agent secret en mission à Londres pour coller le train à un gang particulièrement dangereux. Sur fond de coupe du monde de rugby, ce deuxième tome de la série embarque le lecteur dans une histoire menée tambours battants où se succèdent des situations plus rocambolesques les unes que les autres et où les nombreux jeux de mots, tous plus drôles les uns que les autres, s’enchaînent… Du titre de ce deuxième tome, référence à 007, aux jeux de mots avec les noms de certains personnages – Lasha et Tami Kantare – aux expressions pittoresques, en passant par la rencontre d’une équipe de rugby et de la reine d’Angleterre, Philippe Pelaez ne se refuse rien, et c’est tant mieux !

Aux dessins, c’est Javier Casado qui reprend la destinée de la très nature Marie-Madeleine Madac Miremont. Avec son trait dynamique et très expressif, il embarque naturellement le lecteur dans cette délirante aventure. A cela s’ajoute un cadrage plein de mouvement, ce qui apporte beaucoup de rythme au récit.

On avait adoré Bons baisers de Machy. Les épinards sont éternels confirme tout le bien que l’on pense de cette série à la fois originale et décapante imaginée par Philippe Pelaez et Javier Casado. Bref, on en prendrait bien une autre part de cette tarte aux épinards…

Un peu de tarte aux épinards #2
Les épinards sont éternels

48 pages
Philippe Pelaez – Javier Casado
Casterman
Parution : 19 février 2020

1 réaction sur “ Un peu de tarte aux épinards #2, la critique ”

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